phaedra’s love

Hippolyte, obèse et syphilitique, est aimé de sa belle-mère, d'un feu qui brûle en elle. Il la méprise, la prend quand même. Il la viole puis la rejette. Elle se suicide en laissant derrière elle une lettre à charge contre Hippolyte. Il accepte et est éviscéré par la foule accumulée devant le palais.

L’Amour de Phèdre, ça parle de quoi? De désir, d'abord. D'amour impossible. Comme chez Racine, Hippolyte est impénétrable et souhaite le rester : il se rend exécrable, violent, affreux pour détruire les gens qui cherchent à le toucher. Phèdre, elle, est l'inverse, un vase trop rempli, cherche à sauver Hippolyte, et craque, déverse son amour jusqu'à la vomissure. De révolution : le choc des deux opposés va déstabiliser le royaume entier. Phèdre se suicide, laissant à Hippolyte sa seule chance de salut, la mort sans rédemption. La moralité du royaume s'effondre et celui-ci se désintègre avec la mort de ses membres.